Edward Hopper


Rédigé par Thierry le e

Exposition Edward Hopper

"Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre..."

Quel rapport entre ce peintre naturaliste, grand maître des scènes de la vie quotidienne américaine et ma vision de la photographie ?
Ma visite à cette belle et très complète exposition au Grand Palais en 2012.
Au fur et à mesure de mon avancé dans les salles (pas les premières, ses années d'études et ses séjours européens, bien que pour comprendre son cheminement, il faut se rappeler sa formation et son métier d'illustrateur, graveur et dessinateur d'affiche publicitaire ), j'admirais ses compositions, basées sur des formes géométriques simples, de larges aplats de couleurs, des éléments architecturaux structurés par des lignes verticales, horizontales et diagonales. Des contrastes et des lumières fortes, parfois crues. Des vues en hauteur, plongées et contreplongées.
Des personnages anonymes, aucune émotion, le silence, la tension, la mélancolie.
 
Tout se que j'aspire à voir dans mon objectif....
 
Mais au-delà de cette criante solitude, le plus important : une porte.
Cette ouverture vers l'imaginaire, le rêve...
C'est pour cette raison, qu'Edward Hopper a inspiré tant de cinéastes et de photographes. L'un d'eux disait : " Quelque chose de terrible vient de se passer ou va se passer..."
 
Quand le découragement me prend, je parcours son album, je repars, demain peut-être....
 
 
 
 
 
Isolé, entre sa femme très possessive et sa surdité, seul et solitaire, ses oeuvres sont devenues au fil du temps, de plus en plus dépouillées, épurées, vidées de tous détails. Un seul objectif : L'essentiel.

 

" Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre " Edward Hopper
 

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